Non seulement l’Occitanie est la première région agro-alimentaire de France, mais elle présente aussi la plus forte croissance démographique.
Quels sont les atouts du min toulouse occitanie pour la métropole ?
Il va bénéficier de l’expertise exceptionnelle du Marché de Rungis et de son modèle économique, mais aussi du savoir-faire du Groupe La Poste, qui gère le dernier kilomètre. Toutes les collectivités savent en effet que de la logistique urbaine dépend la qualité de la circulation en centre-ville. D’où l’intérêt pour Toulouse
de ce partenariat inédit entre Rungis et La Poste. L’activité produits frais se fera à partir d’un même point multimodal, ce qui en limitera l’effet sur la congestion de l’hyper-centre.
Après l’attribution du marché en 2017, quelles ont été les premières étapes ?
Nous avons notamment réalisé un audit financier ainsi qu’un audit technique en vue de lancer un programme d’investissements et de travaux ajusté à la connaissance plus fine du site. Dans une seconde phase, nous travaillons autour de la reconquête de la clientèle d’acheteurs et sur la diversification. Déjà, le nombre
élevé des demandes d’implantation est un signe fort que la marque Rungis, adossée au service livraison qu’offre La Poste, suscite une attractivité nouvelle.
Quels sont les ressorts de cette attractivité ?
Non seulement l’Occitanie est la première région agro-alimentaire de France, mais elle présente aussi la plus forte croissance démographique, avec 15 000 nouveaux Toulousains chaque année, la plupart ayant un certain pouvoir d’achat, Toulouse étant une ville de cadres. Elle est aussi la ville de France qui comprend
la plus grande concentration au mètre carré de restaurants et de marchés forains. Par ailleurs, le MIN n’est situé qu’à 4 km de l’hypercentre de Toulouse et se trouve au coeur d’un sourcing agroalimentaire d’une qualité extraordinaire, avec l’Aveyron, la Lozère et bien d’autres lieux de production qualitative.
