Stéphane Layani a ouvert les échanges aux côtés d’Olivia Grégoire, Ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, du Commerce, de l’Artisanat et du Tourisme, qui a rappelé l’importance du Marché de Rungis pour le maintien des commerces de proximité. Son intervention a été suivie par Guillaume Gomez, Ambassadeur de la France pour la Gastronomie et représentant personnel du Président de la République.
La première table ronde sur le thème de la solidarité dans le bien-manger s’est déroulée en présence de Jean-Marc Borello (Groupe SOS), Henriette Steinberg (Le Secours Populaire), Patrice Douret (Les Restos du Cœur) et Dounia Mebtoul (Les Frigos solidaires). Elle a permis de souligner l’éveil des consciences à l’heure où la précarité alimentaire n’a jamais été aussi présente. La crise sanitaire a révélé une mobilisation de plus en plus importante des entreprises en matière de dons et de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Christiane Lambert (FNSEA), Jean-Paul Torris (ANIA), Jérôme Desmettre (Desmettre), Pierre Weill (Bleu Blanc Cœur) et John Triantafyllis (WUWM) ont échangé notamment sur la bonne équation entre producteur, agriculteur et grossiste pour apporter au consommateur une alimentation responsable et de qualité au juste prix.
Au tour des starts-ups qui révolutionnent le monde de l’agroalimentaire de nous partager leur vision de l’alimentation de demain : transformation d’insectes en protéines pour animaux et engrais avec Ynsect, e-commerces qui réinventent l‘approvisionnement avec Rungis Market, produits vegans et microalgues avec Algama, réinvention des circuits locaux avec La Charrette… les jeunes pousses défrichent les nouvelles tendances et business models sont en train de transformer l’ensemble de la chaîne alimentaire.
Enfin, impossible de clôturer cette matinée de réflexion sur le futur du bien manger sans parler de la future place de l’alimentation durable en Île-de-France : Agoralim. Le comité d’experts représenté par Jacques Attali, Valérie Lacroute, Robert Spizzichino, Sylvie Dauriat et Francis Palombi, est intervenu sur le défi à la fois économique, social et environnemental que représente Agoralim. Le futur potager de l’Île-de-France se veut vertueux sur tous les plans et représente une source d’emploi et formation inestimable pour la jeune génération du Val d’Oise.
Les débats structurés autour de grandes tables rondes étaient ponctués par des prises de paroles d’experts et sociologues, comme Claude Fischler et Erik Orsenna – qui nous ont rappelé que bien manger ne relevait pas uniquement de que l’on mettait sur notre table mais aussi et surtout avec qui on la partageait !
Encore un grand merci à nos intervenants de qualité et partenaires, ainsi qu’à tous les participants !