Malmenées, les ressources halieutiques ? La réponse est à nuancer. Si la consommation de produits de la mer n’a cessé de croître depuis les années 1960, les méthodes de capture ont évolué selon les zones de pêche. L’instauration de quotas, la surveillance rapprochée des stocks par la communauté scientifique, ainsi qu’une prise de conscience quant à la durabilité de la ressource, permettent aujourd’hui de s’assurer du bon maintien de la biomasse des stocks, notamment dans l’Atlantique nord-est.


La consommation de produits bio connaît un bond depuis deux ans, accélérant la structuration du marché et la naissance d’initiatives nouvelles, y compris à Rungis.


La vente des végétaux d’ornement s’est adaptée à l’évolution des circuits de production, de distribution ainsi que des habitudes de consommation. Si le commerce b to b se développe, la visite à Rungis s’impose toujours pour les fleuristes d’Île-de-France.


Dès les débuts du cinéma parlant, les halles de Paris ont offert un décor recherché par les réalisateurs. De très nombreux films ont été tournés dans le « ventre de Paris ». Et depuis le déménagement, Rungis est devenu, à son tour, un haut lieu de tournage pour le cinéma et la télévision.


Ouvert deux mois avant le départ du général de Gaulle, le MIN de Rungis est le reflet d’une volonté politique forte et centralisatrice qui a offert à Paris, et plus largement à l’agriculture française, un marché à sa mesure. Sa réussite, que l’on peut mesurer à la faveur de ce cinquantenaire, est aussi liée à la concertation étroite menée avec les professionnels pour créer un outil adapté.


L’évolution de la réglementation en matière de fluides frigorigènes, les attentes croissantes en matière d’environnement ou encore les coûts énergétiques du froid conduisent grossistes, transporteurs et détaillants à repenser la nature de leurs équipements et leur usage.

