La consommation française de produits de la mer connaît une certaine stabilité et le secteur amorce un regain de vitalité. Le métier est ardu, la logistique difficile et les produits français souffrent de concurrence et de méconnaissance, mais le potentiel est là. Tour d’horizon de la situation avec Rodolphe Ziegler, directeur d’exploitation des Ets Demarne, négociants en produits de la mer à Rungis depuis 1929.


Depuis plus de vingt ans, la filière pêche s’organise autour du projet d’une pêche responsable et durable. Plusieurs labels qui garantissent ces démarches cohabitent dans les commerces et la restauration.


Les responsables de la Fédération des marchés de gros ont dévoilé le 13 février une stratégie et des actions destinées à conforter leur rôle au service de la production agricole française, des commerces de proximité et des territoires.


Les états généraux de l’alimentation ont fixé pour objectif de porter à 50 % la part des produits durables (bio, sous signe de qualité, produits de proximité) dans la restauration collective. Les grossistes entendent bien être les acteurs incontournables de ce chantier.


Les filières agricoles et alimentaires françaises ont massivement désigné les signes officiels de qualité comme les outils les plus adaptés pour segmenter la production française et mieux la valoriser auprès des consommateurs.


Alors que la consommation française de viande baisse légèrement mais régulièrement, la bataille fait rage entre les acteurs économiques pour offrir aux consommateurs des qualités répondant à leurs attentes.

