Le BarLe Bar

Le Bar

fait un tabac

Moins en danger que le thon rouge, cette espèce est appréciée
pour l’onctuosité de sa chair

Il est bar en Atlantique, loup en Méditerranée, loubine dans le golfe de Gascogne… D’autres lui attribuent le nom de perche de mer, de lupo, de brigne ou encore de drenek. Mais si les patronymes diffèrent, le délice est le même. Depuis quelques années, sa chair blanche, fine et délicate régale les Français : c’est peu de le dire, le bar fait un tabac dans nos assiettes ! À ce sujet, les aficionados le cuisinent de manière très simple, sans fioritures, pour ne pas gâter sa saveur : un filet d’huile d’olive, une noix de beurre ou un rien de citron leur suffisent pour le déguster, le plus souvent grillé.

Réputé pour sa voracité, ce poisson n’échappe donc pas à la nôtre ; ce qui fait cependant dire à certains qu’en matière de survie de l’espèce, «le bar est peut-être mal barré» ; confrontée à la diminution sensible des ressources mondiales, la Commission Européenne a d’ailleurs pris, en début d’année, des mesures très restrictives en matière de pêche au bar professionnelle… et sportive. De fait, ce poisson réputé agressif est fort apprécié des pêcheurs récréatifs qui, compte tenu de ses activités de prédation nocturne, le taquinent souvent au crépuscule… c’est-à-dire entre bar et loup !