Les pimentsLes piments

Les piments

ne manquent pas de piquant

Utilisés comme condiments, ils n’ont pas leur pareil pour relever le goût d’un plat

Qué caliente ! Difficile d’évoquer les piments sans avoir de brusques bouffées de chaleur ! Saviez-vous que les aficionados les classent du plus doux au plus fort à l’aide de l’échelle de Scoville et en dressent des palmarès ? Champion toutes catégories, le Carolina Reaper (La Faucheuse de la Caroline), qui atteint en moyenne 1  569  300  SHU (Scoville Heat Units) devance le Trinidad Moruga Scorpion et ses 1  200  000  SHU. À titre comparatif, les 1500 à 1200 SHU de notre piment d’Espelette font pâle figure auprès de ces brûleurs de papilles !

Les piments les plus forts sont d’ailleurs les plus convoités… par les insectes, entre autres : plus l’espèce connaît de prédateurs, plus elle secrète une molécule baptisée capsaïcine qui, lorsque nous l’absorbons, est perçue comme une brûlure par notre cerveau.

Pour le reste, les piments, dont on fait bon usage aux Amériques (Mexique, Pérou, Chili, Brésil…) depuis 9 000 ans déjà, sont devenus aujourd’hui des citoyens du monde : de la Hongrie aux Indes, en passant par l’Espagne ou l’Ethiopie. Ils se déclinent en d’innombrables variétés, couleurs et saveurs, et se voient parfois prêter des propriétés autres que gustatives ; médicinales (digestion) entre autres, mais également bactéricides, ce qui se révèle d’ailleurs fort pratique dans les pays les plus chauds.