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Le calamar, un mollusque céphalopode

Le calamar est un mollusque. Il vit dans les eaux proches de la surface. Il s’en pêche quelque 4 500 tonnes par an en France.

Calamar, calmar, encornet, chipiron : plusieurs noms pour une même espèce de mollusque céphalopode. Un peu d’érudition : le calamar est apparu au début du Cambrien, il y a quelque 540 millions d’années, ce qui ne nous rajeunit pas. C’est une espèce pélagique, c’est-à-dire qu’elle vit dans les eaux proches de la surface. Le hareng, la sardine, l’anchois, le maquereau, le thon sont des poissons pélagiques. L’encornet possède huit bras et deux tentacules (décapode) munis à leur bout de ventouses, ainsi qu’une coquille dorsale interne qui est cornée. Il vit le plus souvent en banc. Selon le dictionnaire de l’Académie française (9e édition), le mot calamar est « emprunté de l’italien calamaro, lui-même issu, en raison de la poche de liquide noirâtre propre à cet animal, du bas latin calamarium, “écritoire” ». Le calamar est reconnaissable à sa forme allongée. « Il possède un os interne très fin, transparent, appelé plume (alors que la seiche est dotée d’un os calcaire épais). Le cycle de vie de l’encornet est plus court que celui de la seiche, il meurt après sa reproduction qui intervient vers l’âge d’un an », indique le site Ethic Océan. Plusieurs espèces d’encornets sont pêchées et consommées en France : l’encornet commun, l’encornet veiné et l’encornet rouge. « L’espèce est particulièrement ciblée par les chalutiers hauturiers en Manche en fin d’année (d’octobre à janvier), qui débarquent près de 4 500 tonnes annuelles. L’abondance de cette espèce à durée de vie très courte, est largement influencée par les conditions environnementales », poursuit Ethic Océan. L’association ajoute que « sa brève durée de vie et le fort conditionnement de son recrutement par les conditions environnementales rendent sa gestion difficile ». En 2017, les ventes de calamars se sont élevées à 4 636 tonnes pour une valeur de 31,786 millions d’euros.

Olivier Masbou

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Jules Verne, de la légende à la réalité

Dans Vingt mille lieues sous les mers, le Nautilus croise sur sa route « un monstre horrible, digne de figurer dans les légendes tératologiques, écrit Jules Verne. C’était un calmar de dimensions colossales, ayant dix-huit mètres de longueur. Il marchait à reculons avec une extrême vélocité dans la direction du Nautilus. Il regardait de ses énormes yeux fixes à teintes glauques. Ses huit bras, ou plutôt ses huit pieds, implantés sur sa tête, qui ont valu à ces animaux le nom de céphalopodes, avaient un développement double de son corps et se tordaient comme la chevelure des furies. On voyait distinctement les deux cent cinquante ventouses disposées sur la face interne des tentacules (…) Quelle fantaisie de la nature ! Un bec d’oiseau à un mollusque ! Son corps, fusiforme et renflé dans sa partie moyenne, formait une masse charnue qui devait peser vingt à vingt-cinq mille kilogrammes. » Une lutte dantesque oppose les passagers du sous-marin aux calamars. L’épisode est connu et a fait frissonner des milliers d’écoliers. Mais Jules Verne n’a que partiellement exagéré la réalité. Les calamars géants existent réellement. Ils peuvent atteindre 12 à 13 mètres et sont le régal des cachalots.

Connaissez-vous la recette du...Calamar à la plancha, fenouil et chorizo

A tester chez vous sans plus attendre !

Que boire avec...le calamar

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