La truffe fait rêver. Enfin la noire, la vraie, la tuber melanosporum que l’on trouve dans le Sud-Est ou le Sud-Ouest de la France, principalement dans la Drôme, le Vaucluse et le Lot. Si les premières peuvent se déterrer parfois dès la fin novembre au pied de certains chênes blancs ou verts, avec une grosse chance et un petit ratier bien dressé, la plus belle saison de la truffe se tient entre mi-janvier et mi-mars. Rien de tel qu’une truffe finement râpée sur une tartine, certains diront avec une goutte d’huile d’olive, d’autres avec une légère couche de beurre, mais en tout cas avec une pointe de fleur de sel. L’idéal est alors de l’accompagner avec un joli blanc élégant comme un Meursault, un Chateauneuf-du-Pape ou même un champagne. Pour une brouillade ou un risotto parsemé de copeaux de truffe, un poisson en sauce ou des coquilles Saint-Jacques, il faut respecter le gras du plat, toujours avec un blanc, pas trop jeune, dans des appellations telles qu’Hermitage, Chassagne-Montrachet ou Pessac-Leognan. Quand le « diamant noir » est davantage cuisiné avec une poularde en demideuil, un pigeon farci, un tournedos ou en chausson, on peut envisager un vin rouge, de préférence un vieux millésime, de belle puissance aromatique, comme un Pomerol, un Margaux, un Chambolle-Musigny, un Volnay, un Rasteau, un Cahors, un Pécharmant… Chocolat et truffe font également bon ménage et il faut alors se tourner vers un Banyuls ou un Maury.
Notre sélection !

Pessac-Léognan Smith Haut Lafitte blanc 2007

Champagne Ayala Brut Majeur

Rasteau prestige 2010 de Ortas – Cave Rasteau