Avec l’AgneauAvec l’Agneau
Accords Mets & Vins

Avec l’Agneau

savoureux

Quelle bouteille choisir…avec l’agneau ?

Si l’agneau peut batifoler en toute saison dans vos assiettes, il préfère le printemps pour sauter dans la casserole. Contrairement aux idées reçues, sa viande plutôt blanche, idéalement rosée, s’accommode fort bien d’un rouge. Tendre, savoureuse et persistante en bouche, sa chair aime la belle matière et la grande longueur d’un rouge, de préférence un vieux millésime qui aura gagné en équilibre avec la maturité et dont les tanins auront été arrondis et harmonisés par un passage en fûts de chêne. La saveur marquée de l’agneau appelle donc un vin de caractère mais pas trop. Les médocs et les graves sont des compagnons idéaux comme les syrahs septentrionales (de Côte Rôtie, Saint-Joseph, Crozes-Hermitage), les grenaches-mourvèdres de Vacqueyras et Gigondas, les tannats de Madiran ou les malbecs de Cahors mais version nouvelle vague, aux tanins plus souples, moins boisés, avec de la matière sans la structure. Moins que l’origine (même si l’agneau de Pauillac aime incontestablement le pauillac, ne démentant pas ainsi le principe des mariages entre produits locaux), c’est le morceau choisi et la recette qui seront déterminants pour l’association mets-vins : un chambolle-musigny pour un gigot de 7 heures, un côtes-de-provence rouge ou un fi tou pour un agneau grillé aux herbes, un côtes-du-rhône ou un pécharmant pour un navarin, un médoc ou un châteauneufdu- pape pour un gigot rosé. Si vous êtes réfractaire au rouge, optez pour un marsannay rosé ou un côteaux-du-vendômois sur un tagine épicé, un croze-hermitage blanc ou un condrieu pour un agneau de lait ou un curry. Et pour surprendre, osez un champagne vineux et rosé sur un agneau de prés salés..

Notre sélection !

Graves Château Chantegrive rouge

Graves Château Chantegrive rouge

L’un des domaines les plus prestigieux et les plus étendus de l’appellation Graves produit 60% de rouges à partir de vieilles vignes, 30 ans en moyenne, moitié en merlot, moitié en cabernet-sauvignon. Conseillés par le célèbre œnologue Hubert de Boüard, la famille Lévêque élabore des vins aux arômes de fruits noirs sur des notes vanillées et grillées, aux tanins soyeux après douze mois d’élevage en barriques dont 50% neuves. (12-14€)
Champagne Bollinger rosé

Champagne Bollinger rosé

On retrouve dans ce rosé la structure et la vinosité des champagnes de la maison. 5% de vin rouge issu de parcelles de grands crus de Aÿ et Verzenay ont été assemblés avec une base composée de 62% de pinot noir, 24% de chardonay et 14% de meunier, principalement des premiers et grands crus. Les raisins ont fermenté en partie en cuves inox, en partie en vieux fûts de chêne, d’où une belle puissance sur un dosage modéré à 7-8g. Des bulles fi nes, des arômes de petits fruits rouges et des notes épicées. (62€)
Châteauneuf-du-Pape – Domaine des Sénéchaux rouge

Châteauneuf-du-Pape – Domaine des Sénéchaux rouge

C’est la famille Cazes, également propriétaire du pauillac Château Lynch- Bages (idéal pour l’agneau de Pauillac élevé sous la mère) qui a racheté il y a 10 ans ce domaine historique de Châteauneuf-du-Pape. Ce terroir riche en cailloutis et galets roulés donne des vins corsés développant des arômes de cassis, framboises et griottes sur des notes réglissées et épicées. Un assemblage de 5 cépages (sur les 13 autorisés dans l’appellation), grenache noir à 60-65%, syrah à 18-20%, mourvèdre à 15-18% et quelques grappes de cinsault et vaccarèse. (49-50€)