Le projet avait été prévu de longue date, dès la construction de la nouvelle halle aux fleurs du MIN de Toulouse Occitanie, inaugurée en décembre 2014. Le bâtiment avait été conçu pour permettre l’implantation de panneaux solaires sur les 14 000 m de toits et la création d’une importante centrale de production d’énergie renouvelable pour l’aire urbaine. Cette réalisation fait partie des enjeux du Plan climat- air-énergie territorial (PCAET) mis en place par Toulouse Métropole et soutenu par l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie). Le temps pour la Commission de régulation de l’énergie (CRE) d’organiser un appel d’offres portant sur la « réalisation et l’exploitation d’installations de production d’électricité à partir d’énergie solaire d’une puissance supérieure à 250 kilo-watts-crête (kWc) », et c’est la société Solvéo Énergie, implantée à Fenouillet en Haute-Garonne, qui a été désignée pour réaliser les travaux.
L’électricité de 800 foyers
Il aura fallu quatre mois de travaux pour poser les 5 852 panneaux photovoltaïques de la centrale, dont la puissance installée atteint de près de 1,7 mégawatt-crête (MWc). La production annuelle attendue devrait être de 2 000 mégawatts-heure (MWh), soit l’équivalent de la consommation d’électricité de 800 foyers. L’équipement permettra d’économiser environ 1 000 tonnes de CO2 par an. Solvéo Énergie a financé l’installation de cette centrale solaire et se rémunérera par la vente d’électricité à EDF. L’entreprise sera également chargée de la maintenance des installations et versera chaque année une redevance de 22 000 euros à Toulouse Métropole, propriétaire du site. Une convention d’occupation temporaire du domaine public a été signée pour vingt ans entre Solvéo Énergie, l’agglomération et le MIN.
L’inauguration de cette centrale photovoltaïque a également été l’occasion pour Toulouse Métropole de signer un accord de partenariat de trois ans avec l’Ademe, visant à renforcer la mise en œuvre de la transition énergétique et écologique sur le territoire métropolitain.
Florence Jacquemoud
