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NOUVELLES DES MARCHÉS

Marchés de gros, une année de transition à l’Union mondiale

La très mouvementée année 2020 aura été marquée, pour l’Union mondiale des marchés de gros, par le passage de témoin entre le président de l’organisation, le Chinois Ma Zengju et son successeur Stéphane Layani, le président du Marché de Rungis.

« Soucieux d’une communication plus efficace pendant cette crise au sein d’une organisation où les Européens sont majoritaires », le premier a confié au second les clés de l’organisation depuis l’été 2020, en attendant une élection formelle du nouveau président lors du prochain congrès.
« Cette année a montré le rôle essentiel des marchés de gros pour fournir aux consommateurs des produits frais quand ils en ont le plus besoin », se félicite le nouveau président en exercice, Stéphane Layani, dans le rapport annuel 2020 de l’organisation qui vient d’être publié. Les derniers mois ont été particulièrement marqués pour le WUWM par la poursuite de ses engagements contre le gaspillage alimentaire. Stéphane Layani a ainsi été convié le 29 septembre dernier à représenter l’Union mondiale des marchés de gros lors de la journée internationale de lutte contre le gaspillage alimentaire organisée par la FAO, aux côtés notamment d’Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies. Le WUWM a signé en 2019 avec la FAO un « protocole d’entente » (memorandum of understanding) sur ce sujet avec un plan d’actions à mettre en œuvre.
Pour renforcer sa position et sa visibilité, le conseil d’administration a décidé de rafraîchir l’identité visuelle du WUWM, réalisée par Terre de Sienne, une agence de communication franco-chinoise.

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Les marchés en bref

Christian Berthe (président du Marché de Gros Lyon-Corbas) et Christine Delaigue (présidente du Carreau des producteurs) ont reçu le 14 janvier les élus de la métropole de Lyon, de la ville de Lyon, de la mairie de Villeurbanne et leurs collaborateurs ainsi que les représentants du Comité régional d’Interfel Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Isara Lyon. La délégation a commencé par une visite et une présentation du marché et du Carreau des producteurs. Ensuite, l’ensemble des participants ont évoqué le projet porté par la métropole sur la dynamique de relocalisation de la production maraîchère. Le marché et le carreau devraient être associés à ce projet.

À l’occasion du premier Comité interministériel de la logistique (CILOG), qui s’est tenu au début décembre, le Gouvernement a confié à Jean-Jacques Bolzan, président de la Fédération des marchés de gros de France ; Anne-Marie Idrac, présidente de France Logistique ; et Anne-Marie Jean, présidente du Port autonome de Strasbourg, une mission relative à la logistique
urbaine. Ils sont chargés d’ici à l’été 2021 de formuler des recommandations concrètes en faveur d’une logistique urbaine efficace, respectueuse de l’environnement et durable
dans les territoires.

Le chantier du futur MIN de Nice va pouvoir démarrer prochainement. Le permis de construire a été délivré courant janvier. « Une nouvelle étape est franchie et je m’en félicite », a déclaré à cette occasion Christian Estrosi, maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur. « Ce transfert est un projet ambitieux qui va doter nos agriculteurs et nos grossistes d’une plateforme agroalimentaire performante et innovante, plus respectueuse de l’environnement. » Le futur MIN de Nice va s’étendre sur 13,5 hectares, pour un coût d’environ 124 millions d’euros. Cinq secteurs y seront représentés : les fruits et légumes, la viande, les produits de la mer, les fleurs et plantes et accessoires, et les autres produits alimentaires (frais-congelé-boissons).

Une grande légumerie solidaire a ouvert courant janvier sur le MIN des Arnavaux à Marseille. C’est la Banque alimentaire des Bouches-du-Rhône qui est à l’origine de ce projet qui a pu être réalisé grâce a un partenariat avec la Somimar, le gestionnaire du MIN. Fonctionnant sous la forme d’un atelier d’insertion, la structure a été financée a quasiment 100 % par le département des Bouches-du-Rhône. Ce dernier a octroyé une subvention de 764 544 euros pour l’achat du matériel. Six salariés ont déjà été recrutés et s’occupent du tri et de la préparation des fruits et légumes. Six autres emplois devraient être créés au cours du premier semestre 2021.