« Malgré un environnement économique très fortement perturbé par la crise sanitaire, le Marché de Rungis s’est mobilisé, collectivement et continuellement, pour remplir sa mission d’intérêt général », s’est félicité Stéphane Layani lors de l’assemblée générale de la Semmaris, qui s’est déroulée le 3 juin dernier. Au sortir de cette crise sans précédent, le président de l’autorité du Marché a souhaité que les parties prenantes se tournent vers l’avenir. « Je suis convaincu de la nécessité de maintenir le programme d’investissement de 900 M€ prévu dans Rungis 2035 afin de rénover l’outil et de densifier les surfaces », a-t-il expliqué aux actionnaires de la société de gestion du Marché de Rungis. En dépit de la crise, la Semmaris a continué à investir l’année dernière, à hauteur de 64,80 M€, a précisé Stéphane Layani. Ce budget a notamment été consacré à la rénovation du Pavillon des fleurs, à la construction du parking silo PA1 dans le secteur des fruits et légumes, à celle du bâtiment A1 (Sysco), à la finalisation du F1F ou encore au démarrage de deux bâtiments (FOA et I7), avec notamment la démolition des bâtiments existants. Le président du Marché a également précisé qu’une réflexion allait être engagée sur de nouvelles halles dans les secteurs des produits laitiers et à la marée.
Au cours de cette assemblée générale, l’autorité du Marché a indiqué que le fonds de solidarité de 4 M€, mis en place en 2020 en faveur des entreprises impactées par la crise, serait renouvelé en 2021, sous la forme d’abandon de créances. Enfin, Stéphane Layani a tenu à rassurer les grossistes à propos du projet Agoralim. Le site « ne comportera pas de marché physique à l’exception du carreau des producteurs, a-t-il précisé. Ce ne sera pas une réplique du Marché de Rungis ». Des entreprises de logistique déjà présentes sur le Marché ont déjà fait part de leur intérêt pour ce projet, a-t-il assuré.