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Le haricot vert

Le fagot américain

Une gousse immature

S’il est vrai que la découverte de l’Amérique par Christophe Colomb a eu des effets dévastateurs sur les populations locales, décimées par les épidémies et l’exploitation des minerais précieux, il faut bien reconnaître qu’elle eut un effet positif sur notre alimentation qui s’enrichit d’un coup de la découverte d’une foultitude de légumes nouveaux. Chacun sait que la patate fut rapportée de là-bas avant d’être popularisée par Parmentier mais nombreux ignorent que c’est grâce à l’explorateur génois que l’on découvrit les tomates et les poivrons, les courgettes et les haricots. Ah comme nos ratatouilles auraient été fades sans cela !

En attendant, le haricot mit quelques années à être populaire en dépit des efforts de Catherine de Médicis qui voulait absolument imposer ce légume dont il existe deux grandes familles, les haricots filets et les mangetout. Mais il faut dire qu’on n’en consommait encore que le grain, séché ou non, ce qui rendait le haricot particulièrement indigeste. Il fallut attendre le 18ème siècle pour que l’on suive les Italiens qui avaient eu la bonne idée de consommer la gousse immature de ce phaseolus vulgaris.

Rappelons pour terminer que le terme « haricot » provient du verbe « haricoter » qui signifiait « couper en petits morceaux », comme l’exercice nécessaire et fastidieux de les équeuter avant de les cuire à l’eau ou à la vapeur.