La culture de la fraise a débuté en 1895 dans le Périgord… pour se développer après la Seconde guerre mondiale. Avec des sols et un climat spécifiques, un mode cultural alliant tradition et modernité, un terroir défini (32 cantons de Dordogne et 9 communes du Lot), une sélection identifiée (huit variétés très gustatives), un strict cahier des charges (culture pleine terre, production raisonnée, cueillette, taux de sucre, coloration, fermeté, calibre, brillance, forme, présentation…), la fraise ainsi produite a été certifiée « Fraise du Périgord » par une IGP en 2004…
UN FLEURON GUSTATIF…
Installé sur une exploitation de 60 ha (dont 10 ha de noyers, 25 ha de pins, chênes rouges et acacias, le reste en céréales et herbages…), Franck Pernot du Breuil produit sur 3 ha quelque 45 t de fraise du Périgord IGP de pleine terre (var. gariguette, mara des bois, charlotte, cléry, favori, murano…) et 35 t de fraise hors sol (le tout écoulé à la Socave, coopérative agricole de Dordogne) ainsi qu’un peu de framboise. Il a débuté la première en 1985 et la seconde en 2003. Des productions en lutte intégrée et culture raisonnée. La fraise représente 90% de son chiffre d’affaires. Le terroir compte environ une centaine de producteurs de fraise du Périgord IGP pour un volume variant entre 1000 et 1500 t selon la saison (source UIFP), réparti d’avril à octobre, et distribué entre GMS (70%) et grossistes (30%) dont Rungis. Selon Franck Pernot du Breuil, « la Fraise du Périgord IGP est un fleuron gustatif… qui nécessite un travail spécifique depuis la préparation du sol en matières organiques, une culture sur buttes filmées, une sélection variétale parmi les huit variétés de printemps ou remontantes autorisées… jusqu’à la mise en barquette dès récolte suivant différents emballages sélectionnés pour la clientèle…».