Guy EschalierGuy Eschalier

Guy Eschalier

Témoignage d'une figure du Marché

Les produits carnés sont arrivés en janvier 1973 à Rungis, alors qu’ils devaient être à la Villette. En effet, le projet de la Villette fut abandonné en raison de la baisse importante du nombre d’animaux. À Rungis, les conditions de travail furent bien meilleures grâce à des installations plus modernes mises à disposition des grossistes (réseau aérien, élévateurs, etc.).

Après la crise de l’ESB en 1996, il a fallu se mettre aux normes européennes. Ainsi, le bâtiment V1P fut entièrement rénové et opérationnel en juin 2000 (chaîne du froid, mise aux normes des conditions d’hygiène et de sécurité alimentaires). Dès 1997, la traçabilité des carcasses a été mise en place avec l’étiquetage des viandes (code-barres) réalisé depuis l’amont (l’élevage). Les postes ont été équipés de bascules afin d’imprimer des étiquettes à codes-barres, et de terminaux de vente avec lecteur optique reliés à la caisse centrale de Mécarungis, permettant de reprendre toutes les informations sur les factures émises pour le compte de nos adhérents. Puis nous avons développé différents services dont la livraison et les échanges à l’international.

Depuis notre arrivée, les choses ont ainsi bien évolué, notamment avec la création du service communication. Cependant, depuis plusieurs années, la filière viande doit faire face à un certain nombre d’organisations hostiles à la consommation de produits carnés, en particulier de viande bovine. Devant cette situation, les entreprises de la filière s’efforcent, avec l’accompagnement du marché de Rungis, de commercialiser des produits de haute qualité afin de satisfaire leurs clients et les consommateurs.

Le MIN de Rungis a fait d’importants efforts de communication sur la qualité et la diversité de l’offre. En cinquante ans d’activité, son bilan est globalement positif.