La consommation  de grenades exploseLa consommation  de grenades explose

La consommation de grenades explose

Le mois de septembre sonne le début de la saison de certains fruits tropicaux, à l’instar de la figue mais aussi de la grenade. Sa production croît un peu plus chaque année.

La grenade figure parmi les plus anciens fruits connus ! Le grenadier était en effet l’un des premiers arbres fruitiers à être cultivés par l’homme, au sein de l’empire perse notamment. La grenade, ou Punica granatum en latin, en raison de la profusion de grains dans ses fruits, a ensuite été importée en Égypte. Le fruit est représenté dans les peintures égyptiennes, notamment en tant qu’offrande funéraire. Ce n’est pas un hasard si la demande en grenades s’accroît à travers le monde. Sa réputation de « super aliment » et ses vertus antioxydantes y sont pour beaucoup. La culture de la grenade fait ainsi l’objet d’une concurrence féroce à l’échelle mondiale : le Chili, qui a perdu sa part de marché en Europe au profit du Pérou, en a fait les frais. L’Inde est, par ailleurs, le plus gros producteur de grenades, devançant l’Iran, les États-Unis, la Turquie et l’Espagne ; cette dernière est le principal exportateur vers la France. On trouve également des vergers au Mexique, en Chine, au Japon, au Pakistan ou en Irak. Les fruits y sont presque exclusivement destinés aux marchés intérieurs. L’Espagne, la Turquie et Israël sont, quant à eux, les principaux pays exportateurs. Les fruits du grenadier se récoltent à partir du mois de septembre et jusqu’en décembre.

En moyenne, les Français en consomment 10 000 tonnes par an (un chiffre multiplié par trois en dix ans), majoritairement importées. Les cultivateurs français s’intéressent de plus en plus à la grenade, qu’ils exploitent notamment en bio. Dans le sud de la France, une quarantaine d’entre eux commercialisaient un millier de tonnes de ce fruit oriental, selon des estimations datant de 2012 ; un chiffre qui aurait doublé aujourd’hui. Depuis 2014, ces arboriculteurs du Gard, du Languedoc-Roussillon et de l’Hérault sont réunis par la Fédération régionale des producteurs de grenades (FRPG). Le grenadier se cultive facilement sur sol aride assorti d’un climat doux : s’il reçoit un minimum d’eau et d’amendement, l’arbre rentrera en production la troisième année. On peut trouver jusquà 800 plants par hectare et les rendements peuvent atteindre 12 à 30 tonnes de fruits (par hectare également) tandis que le kilo de grenades fraîches se négocie entre 2 et 3,30 euros.

■ M. R.

 

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