Situons le tout d’abord. C’est un médaillon de filet de veau qui peut être taillé dans la longe, située près du filet ou dans la noix, le muscle interne de la cuisse du veau, ou la noix pâtissière qui se trouve sur le devant de la cuisse, l’arrière de l’animal donc. Le grenadin idéal est une tranche relativement épaisse de 2 cm sur 6 à 7 cm de diamètre qui peut être bardé éventuellement piqué au lard, et poêlé, braisé ou grillé. Le grenadin non bardé peut être poêlé au beurre et se nomme noisette. Si le grenadin doit être cuit un peu plus longtemps que le filet de bœuf par exemple, il doit néanmoins être dégusté rosé afin d’être assuré de se délecter d’une viande bien tendre. Fricandeau est l’un de ses synonymes et s’il se cuisine à toutes les sauces, en croute, au vinaigre balsamique et miel, il est traditionnellement servi avec des morilles. Le grenadin est l’équivalent du tournedos de bœuf même si nous le trouvons moins souvent présent que ce dernier sur l’étal de notre boucher.
Le grenadin était autrefois le symbole d’un certain raffinement culinaire car il fallait avoir les moyens pour oser consommer des animaux de six mois encore peu charnus. C’est une viande maigre riche en vitamines du groupe B et en minéraux essentiels tels que le fer et le zinc.

