Fleur coupée ou plante en pot, notre Hippeastrum, originaire d’Amérique centrale ou du sud en impose. Son nom botanique signifie étoile du cavalier : Hippeus pour cavalier et astron pour étoile, à ne pas confondre avec l’amaryllis belladona qui, elle, ne provient que d’Afrique du Sud. Il s’agit d’une plante printanière appartenant à la famille des amaryllidacées dont la floraison est décalée afin d’intervenir pour les fêtes de fin d’année. Facile à faire pousser, notre vedette peut refleurir plusieurs années de suite. Apres une pause pendant l’été, les fleurs vont apparaitre de nouveau en décembre-janvier. Le botaniste suédois Linné baptise cette plante Amaryllis en 1753 empruntant ce nom à une bergère dont la beauté était soulignée par le poète latin Virgile, contemporain de l’empereur Auguste, dans ses fameuses « Bucoliques ». De 80 à 90 espèces, sans compter environ 600 hybrides nous offrent un feu d’artifice de coloris : rouge, blanc, saumon, fuchsia, uni ou panaché, ses grandes fleurs de six pétales s’épanouissent à l‘extrémité de tiges creuses pouvant atteindre 90 cm de haut. Ses bulbes sont cultivés de trois à cinq années avant d’être commercialisés sous des appellations que Virgile lui-même n‘aurait pas reniées : orange sovereign, red lion, masai, minerva, hercules, mont-blanc ou encore apple blossom.


L’amaryllis
dix-sept siècles nous contemplent
Sa majesté Hippeastrum dans toute sa splendeur.